Stèles de Midi-Pyrénées

82 - Tarn et Garonne

MONCLAR DE QUERCY

Mausolée commémoratif du Maquis de Cabertat

Le monument aux morts du maquis de Cabertat commémore les évènements tragiques du 20 juin 1944, où les réfractaires au S.T.O, installés à la ferme des Ombrails depuis 1943, sont repérés par les occupants allemands. Quelques résistants se sont dispersés, néanmoins, six membres du Corps franc et les membres de la famille PENCHENAT sont assassinés en représailles. Une première stèle est érigée au lendemain de la Libération puis elle est remplacée en 1994 par le monument actuel. Le maire de Vaïssac, de l'époque, a fait don d'un de ses terrains qui était alors situé sur la commune de Monclar-de-Quercy. Le mausolée, outre les évènements du 20 juin 1944, rappelle plusieurs actes de résistances et faits tragiques qui se sont déroulés en divers endroits du départements de Tarn-et-Garonne, les Brunis, Villemur, la Tanguine.

Source photo: Gérard COLOM 04/03/2015

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Mausolée commémoratif du Maquis de Cabertat

Source photo: Gérard COLOM 04/03/2015

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MONTBETON

Stèle commémorative, rue Sirac

Source photo: Gérard COLOM 06/05/2015

Liste des noms

MONTECH

Stèle commémorative du Maquis de La Vitarelle-Montech

Source photo: Gérard COLOM 29/03/2015

Les 19 et 20 août 1944, cent trente résistants des maquis de Lavit de -Lomagne attaquent deux colonnes allemandes dont une de 3 000 hommes.
Le 19 août 1944, à la Vitarelle le groupe « Bâtard » de la 10ème compagnie de l'Armée Secrète attaque un convoi allemand. Une rafale de mitrailleuse et deux grenades arrêtent le premier camion qui prend feu. Les occupants des camions sont faits prisonniers.
Le 20 août 1944, tous les groupes du maquis rejoignent « la Vitarelle » et attaquent la colonne ennemie. Les Allemands ripostent rapidement à coup de mortier, de mitrailleuses lourdes et de canons anti-char. La situation devient intenable et le repli général est ordonné vers Bourret.
Malheureusement un résistant est mort : Jean LACAZE compagnon de SABATIE au lycée Ingres, il avait 18 ans.
Les autres ont été tués à La Pointe de Grave : René MOUSSAC, Yves LE PERFF, Jacques LABRUNE, Marcel ROBIN, Joseph JUARES.

MONTPEZAT DE QUERCY

Stèle commémorative de la déportation

Source photo: Gérard COLOM 31/01/2015

Stèle commémorative 39 - 45

Le 2 mai 1944, à 2 km environ de Montpezat-de-Quercy, la patrouille d'un bataillon de chars fut victime d'un tir lors de son entraînement. Aussitôt les SS s'abattirent sur Montpezat, incendièrent plusieurs maisons, pillèrent sans vergogne et malmenèrent les civils trop lents à se soumettre.

Source photo: Gérard COLOM 10/11/2014

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Source photo: Gérard COLOM 31/01/2015

Extrait d’un article de la Dépêche du Midi du 19 avril 2006.

Marie-Antoinette est née le 28 juin 1920 à Montpezat-de-Quercy. Après des études au lycée Michelet jusqu'au baccalauréat, elle devient infirmière et bénévole à la Croix-Rouge. Le 2 mai 1944, le village de Montpezat est investi par une colonne de SS de la division Das Reich, cantonnée à Caussade. Suite à des sabotages perpétrés par les résistants, les SS procèdent à des arrestations. Marie-Antoinette est interpellée devant son domicile. Elle est incarcérée à la prison Saint-Michel à Toulouse. Elle y reste jusqu'au 20 mai, date de son départ vers Paris Romain ville. puis plus rien jusqu'à la fin juin 1945, date à laquelle parviennent à Montpezat deux lettres écrites entre mai 1945 et le 13 juin suivant, alors qu'elle était hospitalisée à Hambourg. Déportée à Ravensbruck, elle est employée à la plonge dans une eau « glaciale ». au bout de 40 jours elle est dirigée vers les mines d'Eisfeeben-Beendorf où elle travaille à 450 mètres sous terre à couper des barres de cuivre debout durant 12 heures. À l'approche des Américains, le commandant SS fait évacuer le camp. Les déportés sont entassés dans des wagons hermétiquement clos, où Marie-Antoinette perd connaissance. Atteinte de tuberculose, dans un état squelettique elle est transportée le 3 mai à l'hôpital de Hambourg où elle aura la force ultime d'écrire deux lettres à ses parents avant de mourir.